Je n’oublierai jamais le 4 décembre 2009. Non seulement parce que ce jour-là, la République avait décidé de me distinguer, mais aussi parce que j’étais entouré de ces hommes que j’ai l’honneur de présider depuis 18 mois, les sapeurs-pompiers des Yvelines.
En présence de la Préfète des Yvelines, Anne Boquet, du député Etienne Pinte, du sénateur Bernadette Dupont, du procureur Général Jean-Amédée Lathoud, du colonel Jacques de Kuyper et du président de l’établissement public du musée et du domaine de Versailles Jean-Jacques Aillagon qui a eu la gentillesse de nous accueillir au château, mon ami et président du Conseil général des Yvelines Alain Schmitz m’a remis la légion d’honneur au nom de services rendus. Ce signe d’amitié peu ordinaire fut suivi peu après d’un discours émouvant et chaleureux de sa part dans la chapelle du château pleine à craquer.
Ce qui m’a aussi le plus ému, ce sont les 300 pompiers des Yvelines présents, acceptant de mêler cette distinction républicaine avec l’hommage à leur sainte patronne, Sainte-Barbe. Prenant un réel plaisir à présider le SDIS 78, composé de femmes et d’hommes courageux, solidaires et dévoués, j’ai vécu leur présence ce soir-là comme un grand signe d’amitié et les en remercie vivement.
Entendre résonner l’orchestre du SDIS dans la chapelle fut également un moment bouleversant de beauté musicale et de solennité majestueuse.
Je ne veux pas voir la légion d’honneur comme une fin ; au contraire, elle va m’aider à poursuivre ce que je fais depuis 30 ans : servir les Versaillais et les Yvelinois, quels qu’ils soient. Mes 30 ans d’engagement politique et de mandats locaux constituent, à mes yeux, une base solide et fructueuse d’analyses, de réflexions et d’idées sur de nombreux sujets actuels.
Mon discours du 4 décembre :
Madame la Préfète,
Monsieur le Procureur Général,
Monsieur le Ministre, Président de l’Etablissement Public de Versailles, établissement prestigieux s’il en est,
Monsieur le Président du Conseil général des Yvelines, mon cher Alain, merci d’être mon parrain ce soir.
Monsieur le député,
Madame le Sénateur,
Mesdames messieurs les élus,
Les représentants des autorités civiles, militaires et religieuses,
Mon colonel,
Mesdames, Messieurs,
Chers amis, chers invités,
Ma chère Bénédict, mes chers enfants
Une cérémonie de remise de légion d’honneur doit conjuguer solennité par respect pour cet ordre prestigieux et simplicité comme gage de sincérité. C’est donc avec beaucoup d’humilité et d’émotion que je prends la parole devant vous ce soir.
Cette décoration prestigieuse est pour moi la reconnaissance de mon engagement passé, de mon engagement présent et de mon engagement futur. La République Française me distingue.
Je profite de cet événement unique dans la vie d’un homme pour en partager les honneurs avec deux personnes :
- mon grand père, qui fut poilu dans les tranchées, civil, devenu officier au front et décoré de la croix de guerre 14-18. Grand père que je n’ai malheureusement pas connu ;
- ma mère, infirmière militaire durant le siège de Dunkerque en juin 40, faite prisonnière et elle aussi décorée de la croix de guerre.
Je pense également à tous ceux qui pierre à pierre, m’ont aidé à me construire en politique, à ceux que j’ai accompagnés jusqu’à aujourd’hui, depuis mon premier mandat de conseiller municipal de Versailles en mars 1977. J’avais alors 21 ans.
La légion d’honneur qui m’est décernée ce soir est pour moi le symbole de l’exemplarité.
La vie est telle que tout n’est pas simple.
Il y a les moments de succès qui rendent heureux et aussi des moments échecs qui doivent nous faire grandir.
Permettez-moi d’ajouter que si j’ai consacré autant d’années au service des Versaillaises, des Versaillais et de Versailles, c’est parce que je crois aux valeurs du travail et parce que je crois aux valeurs du partage.
En ce soir de la sainte Barbe, mes fonctions actuelles de Président du Service Départemental d’Incendie et de Secours des Yvelines, le corps des sapeurs-pompiers et le dévouement 24h sur 24 des femmes et des hommes qui le composent me conforte dans l’idéeque servir les autres reste et restera le sens unique et incontournable de ma vie.
Je vous remercie.
PICHOURON Alain
11 h 09 min
9 décembre 2009
De ma Vendée ou je suis en retraite je suis quand même l’actualité Versaillaise.
Permettez moi, Cher Bertrand de vous adressé mes plus vives félicitations pour cette décoration que vous avez bien mérité.
Je vous dis peut être qu’un jour on se retruvera à Versailles.
Toutes mes amitiés
caroline
18 h 30 min
9 décembre 2009
Moment impressionnant et émouvant! Les mots de Bertrand sont à l’exacte image du bonhomme…
jerome
23 h 12 min
13 décembre 2009
Toutes mes félicitations pour cette décoration. Votre travail et votre abnégation pour notre ville méritent notre respect et justifient cette décoration!
Bertrand Devys
18 h 36 min
14 décembre 2009
Merci beaucoup pour votre message. A bientot bertrand Devys